CONTES : 2ème séance avec M. Amyot, le 08 mars 2016.
Florilège de réactions :
« C’était trop bien » Matéa ; « J’ai adoré les différentes voix » Célestine ; « surtout la voix canadienne » Léa C. ; « Moi, j’ai aimé le moment où on rentre dans le mensonge, où ce n’est plus réaliste » Anaïs ; « Il a super bien mélangé les deux histoires ! » Sofia et Adrien N. ; « On ne s’est pas ennuyé ! » Pierre et Coraline…
Non, effectivement, nous ne nous sommes pas ennuyés en 6ème5 mardi après-midi ! M. Amyot était de retour pour nous faire vivre l’une de ses aventures, et quelle aventure !
Figurez-vous notre conteur, qui, rentrant chez lui après avoir animé un mariage du son de sa cornemuse, se retrouve dans sa petite voiture en panne au milieu de sa forêt canadienne, à la tombée de la nuit, avec à l’arrière sa petite chienne Pupuce et une énorme part du magnifique gâteau de mariage qu’on lui a gentiment offert avant son départ…
Figurez-vous un loup, pas n’importe lequel, un « loup-écologique », affamé mais un tantinet peureux. Figurez-vous une invasion de petits lutins, tous plus étranges les uns que les autres, chantant et dansant dans cette surprenante forêt, figurez-vous… bref, vous l’aurez compris, les 6e5 ont déserté le collège le temps d’une heure transportés outre-Atlantique, comme par magie, par les mots envoûtants du conteur !
Le dépaysement fut total au point que certains élèves ont demandé timidement : « Mais, ça vous est vraiment arrivé ? », « c’est une histoire vraie ? ». Pari réussi pour notre conteur qui a pu alors expliquer aux élèves comment il avait réussi à créer un petit doute en ancrant son récit dans un cadre très réaliste afin de piéger son jeune public.
Il a ensuite « déconstruit » son histoire en présentant séparément les deux contes dont il s’est inspiré : le premier est un conte auvergnat s’intitulant Le Loup et le cabretaire et le second un conte breton ayant pour titre Les deux bossus.
Cette fois encore, les élèves – mais aussi leur prof ! – sont ressortis de la classe les yeux pétillants, impatients de revoir M. Amyot…